Depuis quelques jours, je vous concocte un petit dossier sur la saga Fear Street. J’avais envie de terminer la thématique avec une critique du roman qui a inspiré le plus récent opus de la saga Netflix : The Prom Queen. Je vous le dis d’emblée, j’ai adoré ma lecture !
Robert Lawrence Stine est probablement l’auteur de récits d’horreur le plus prolifique. Malheureusement, on oublie trop souvent son nom. Il est l’auteur de séries qui ont marqué l’enfance de plusieurs d’entre nous, telles que Goosebumps et Fear Street. Né en 1943, Stine se spécialise dans la littérature d’horreur pour les jeunes. Cela étant dit, même en tant qu’adulte, on peut trouver son compte quelque part parmi les centaines de romans qu’il a écrits.
Chaque livre de la série Fear Street de R. L. Stine est plus ou moins indépendant des autres de la saga. En fait, chaque roman se déroule dans la petite ville de Shadyside, et dans chaque volume, un événement mystérieux y prend place. Cependant, chaque tome a son propre récit, bien que certains liens puissent parfois être faits entre certains livres. Le premier volume de Fear Street (The New Girl) a été publié en 1989, et la saga s’étend jusqu’en 2019 avec la sous-série Return to Fear Street.
Dans Fear Street : The Prom Queen, R. L. Stine met en scène un whodunit des plus intrigants.
Cinq adolescentes se présentent pour devenir la prochaine reine du bal, qui aura lieu quelques semaines plus tard. Seulement, une malédiction semble s’acharner sur les jeunes candidates : elles tombent comme des mouches. L’une disparaît, les autres se font sauvagement assassiner. Qui élimine la compétition ? C’est ce que l’on tente de comprendre en suivant le quotidien sombre de cette bande de filles populaires.
Avant de tomber dans le vif du sujet, je tiens à mentionner que mon but n’est pas de faire une analyse comparative du livre et du film éponymes. Si le résumé est plus ou moins le même, la trame narrative et les péripéties sont assez différentes entre les deux œuvres. Je souhaite plutôt vous offrir une critique de The Prom Queen comme œuvre indépendante du film.
Je suis en voyage pour quatre mois et j’ai vraiment de la difficulté à me plonger dans un roman ces temps-ci. Trop de belles choses à regarder, trop d’aventures à vivre, mais surtout, si loin de la routine que j’en perds mes repères. Ce fut donc un énorme soulagement, un immense réconfort, de constater que je n’étais pas capable de lâcher The Prom Queen. Les pages se dévorent si aisément les unes après les autres. Avec une plume simple mais percutante, R. L. Stine sait nous titiller dès les premières lignes; en fait, dès la première phrase de son roman; pour nous accrocher solidement au reste du récit frissonnant qui nous attend :
We couldn’t stop talking about the killer. We tried to shut him out of our minds.
C’est assez rare de ma part, je me considère assez critique, mais sur Goodreads, j’ai donné une note parfaite à ce petit bijou d’horreur. D’ailleurs, c’est un roman assez court, à peine plus de 160 pages : il se lit donc en une seule séance de lecture ! Malgré son petit nombre de pages, The Prom Queen nous offre une grande galerie de personnages, tous incroyablement bien caractérisés. Stine joue ingénieusement avec les codes et les clichés du roman pour adolescents et du genre de l’horreur. Chaque protagoniste est suffisamment développé pour qu’on s’attache à chacun d’eux, malgré leur grand nombre !
À mon sens, c’est un bel exemple du talent de conteur de l’auteur.
Que dire de l’intrigue ! En tant que lecteur, on imagine mille et une hypothèses; et évidemment, elles tombent toutes à côté, car le twist du roman est des plus surprenants. Attention à votre mâchoire : elle pourrait bien se retrouver au sol tant le dévoilement du tueur est saisissant. À l’image des personnages, incapables de se remettre des tragédies récentes qui hantent Shadyside, nous aussi, on devient obsédés par cette série de malheurs qui s’abat sur les habitants. Il nous faut savoir ce qui se passe, pourquoi, et surtout qui est derrière tout ça, s’en est presque viscéral !
The events of the past few weeks kept flashing through my mind. I just couldn’t make them go away.
Le 3 juin dernier, paraissait une réédition du roman en l’honneur de la sortie du film sur Netflix il y a quelques jours.
Je vous rappelle aussi que le film Fear Street : The Prom Queen est disponible sur Netflix, un visionnement divertissant assuré ! Pour ma part, ma lecture de The Prom Queen m’a donné envie de lire plus de R. L. Stine. Pas plus tard qu’hier, j’ai commencé Fear Street : The New Girl, et lui aussi semble plutôt prometteur ! Si vous avez envie de poursuivre votre incursion dans l’univers sombre et mystérieux de Shadyside, je vous invite à lire ma critique du plus récent opus sur Netflix et un top 5 des meurtres les plus sanglants de la saga!
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