Un vieil homme solitaire décède et laisse derrière lui une série d’oeuvres hypnotisantes qui vont s’attaquer à des appréciateurs d’art.
Une oeuvre d’art peut-elle réellement être dangereuse? «Tout art est dangereux», affirme dans le film Rhodora Haze (Rene Russo, Nightcrawler, Outbreak), une ancienne punk qui a choisi de rentrer dans le moule en ouvrant sa propre galerie d’art.
Velvet Buzzsaw flirte avec l’horreur et la satire en exposant le monde à la fois profond et superficiel du milieu des arts à travers des personnages plus grands que nature.
Magnifiquement filmé par le cinéaste Robert Elswit (Nightcrawler, Magnolia, There Will Be Blood), ce sont les images quasi parfaites soutenues par les acteurs remarquables qui laissent un effet indélébile à la fin du film.
Le scénariste Dan Gilroy (Nightcrawler) offre sa vision sur l’art, sans compromis. Une vision parfois confuse lorsque portée à l’écran, mais souvent juste dans les moindres détails. Les seules failles du film se situent dans le scénario, mais on pardonne les raccourcis faciles qui servent peut-être à joindre un plus large public avec un film qui se penche sur un milieu plutôt hermétique.
Il faut préciser que Dan Gilroy avait écrit l’une des versions de Superman Lives, un film qui devait être réalisé par Tim Burton et avec Nicolas Cage en Superman, mais qui a été abandonné pour des raisons financières. Velvet Buzzsaw se veut donc au final un intéressant pied de nez à une industrie qui cherche à mettre un prix sur absolument tout.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.