«I hate growing up.»
Les fanatiques d’horreur le connaissent pour ses rôles dans Ravenous, Eight Legged Freaks ou même Buffy the Vampire Slayer, mais c’est surtout pour son personnage de Dewey Reily de la saga Scream que l’acteur David Arquette s’est fait connaître du grand public, en 1996. Alors que la grande majorité l’ignore, le petit frère de Rosanna et Patricia est également lutteur professionnel et c’est ce dont il est question dans le documentaire You Cannot Kill David Arquette; un titre des plus appropriés.
Le spectateur part donc «sur la route» avec David, presque 20 ans plus tard, où ce dernier suivra un entraînement rigoureux où il perdra une cinquantaine de livres, répètera ses chorégraphies avec des luchadores au Mexique et frôlera la mort lors d’un match assez sanglant. Entrecoupé de témoignages d’amis et de membres de sa famille dont son ex-épouse Courteney Cox, ses deux sœurs qui nous en apprennent davantage sur l’enfance houleuse de David et sa femme Christina – également productrice du film – qui s’inquiète pour le futur de son mari, le documentaire garde toujours un ton léger, malgré quelques images et sujets plutôt secouants. Évidemment, on rit à maintes reprises du à la personnalité colorée du principal concerné. La réalisation de David Darg et Price James, également directeurs photo, est surprenamment soignée alors qu’ils nous offrent de magnifiques prises de vue à plusieurs moments et un montage plus vif lors des combats.
Jamais victimisant, You Cannot Kill David Arquette nous montre un homme simple se mettant littéralement à nu. Touchant, mais surtout vulnérable, l’acteur à l’aube de la cinquantaine continue de combattre ses démons tout en essayant de vivre à plein, et ce, en n’essayant jamais d’impressionner qui que ce soit que lui-même… et peut-être aussi le petit David qu’il n’a jamais voulu laisser grandir.
Lisez notre entrevue avec David Arquette, réalisée à l’occasion du festival Fantasia 2020.
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