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L’ultime calendrier de films d’horreur pour l’Halloween

21 octobre: The Innocents (1961) de Jack Clayton

«Cette superbe adaptation de Jack Clayton du roman de Henry James, The Turn of the Screw, est un parfait mélange d’épouvante gothique et de malaises. Co-scénarisé par Truman Capote, on reconnait sa touche personnelle qui l’a rendu célèbre grâce à la décrépitude du château victorien et la nature environnante qui se meurt. L’ambiance est glauque et les enfants dont s’occupe Miss Giddens, la nouvelle gouvernante, sont particulièrement étranges… cache-t-il quelque chose? Tout se joue dans l’ambiguïté: est-ce que les lieux sont hantés, ou est-ce que Miss Giddens sombre lentement dans la folie? Un chef d’œuvre de l’horreur maitrisé qui vous donnera froid dans le dos et qui mériterais de sortir des boules à mites.»

— Simon Predj, Animateur des podcasts Les oubliettes et Ars Moriendi

The Innocents capture ecran

22 octobre: Tusk (2014) de Kevin Smith

«Probablement l’une des prémisses de film d’horreur les plus étranges de cette liste, Tusk de Kevin Smith raconte comment un chirurgien fou décide de transformer un podcasteur en morse à grands coups de scalpel et de scie ronde. Jonglant avec un humour noir efficace et un body-horror assez perturbant, le film mérite d’être vu ne serait-ce que pour l’improbable personnage de policier québécois joué par Johnny Depp. Pour tous les amateurs de mélange de ton: c’est du solide à se mettre sous la dent (défense).»

Raphaël Boivin, Rédacteur chez Horreur Québec

Tusk capture ecran

23 octobre: Session 9 (2001) de Brad Anderson

«Mes films d’horreur préférés sont ceux d’horreur psychologique où la tension et l’effroi s’édifient lentement et restent avec vous longtemps après que les lumières aient été rallumées. Session 9 est le Saint-Graal de ce genre. Un film qui prend son temps, avec une distribution fantastique et l’un des twists les plus terrifiants que j’aie vu de ma vie. À voir absolument!»

— Jarod Neece, Programmateur sénior à SXSW

Session 9 capture ecran

24 octobre: Without Name (2016) de Lorcan Finnegan

«L’un des films marquants pourtant passé relativement inaperçu au cours des dernières années, la pièce atmosphérique de Lorcan Finnegan prenant entièrement place en forêt est un exercice classique d’horreur subtil et grandissant. Alan McKenna incarne un arpenteur qui soupçonne qu’il n’est pas seul dans les bois et qui s’immerse lentement dans un scénario déconcertant et parfois hallucinatoire qui vous glacera le sang.»

— Michael Gingold, Rédacteur chez Fangoria, Rue Morgue et auteur de Ad Nauseam: Newsprint Nightmares from the 1980s

Without Name capture ecran

25 octobre: The Haunting (1963) de Robert Wise

«The Haunting a toujours cette capacité à glacer le sang, même 55 ans après sa sortie originale. Le noir et blanc fantomatique, les jeux de caméra spectaculaires et le scénario envoûtant font de ce film de maison hantée un classique à voir et à revoir.»

Frédéric Chalté, Cinéaste (The Babysitter, No One Will Ever Believe You) et Rédacteur chez Horreur Québec

The Haunting capture ecran

26 octobre: Santa Sangre (1989) de Alejandro Jodorowsky

«C’est l’un des films d’horreur surréalistes avec le plus d’impact que j’ai vu de ma vie. Je ne crois même pas qu’il soit juste de l’appeler un film d’horreur; il s’agit d’une véritable œuvre d’art. C’est si viscéral, sanglant et poétique — les images restent avec vous.»

— Gigi Saul Guerrero, Réalisatrice de La Quinceañera

 Santa Sangre capture ecran

27 octobre: 3615 Code Père Noël (1989) de René Manzor

«Malgré des erreurs de continuité, une palette assez pâlotte et une bande sonore sacrément datée, cette petite perle des années 80 présente un belle incarnation de «Home Invasion» à mi-chemin entre TerrorVision, Home Alone et Silent Night, Deadly Night et qui en surprendra plus d’un de par son originalité et son absence de compromis de ton. Violence envers enfants et animaux, panoplie à la Rambo, technologies obsolètes (Minitel!), un père Noël psychotique, des pièges plein la maison; une curiosité du genre qui fera plaisir aux retro-nostalgique!»

— Nora Mehenni, Responsable de production chez Arrow Video

3615 Code Père Noël capture ecran

28 octobre: Turbo Kid (2015) de RKSS

«Après avoir jonglé avec l’idée de recommander un bon vieux classique comme Poltergeist (1982), je vais plutôt y aller avec la famille: Turbo Kid! Premier long-métrage du collectif le plus sympathique au monde (Anouk Whissell, Yoann-Karl Whissell et François Simard), ce trio bien de chez nous a livré ce film (déjà!) culte en 2015 et son fan base ne cesse de croître depuis! Du gros fun sans prétention, c’est drôle, c’est touchant, c’est gore et c’est parfait à regarder entre amis un soir d’octobre!»

— Jarrett Mann, Président-directeur général SPASM

turbo kid

29 octobre: Night of the Living Dead (1990) de Tom Savini

«Le mot remake fait peur à bien des gens. Certaines personnes vont même totalement ignorer les remakes. Malheureusement pour eux, ils passent parfois à coté d’un excellent film. C’est le cas la version 1990 de Night of the Living Dead de Tom Savini. J’avais 11 ans, j’ai été traumatisé!»

Steve Villeneuve, Président et co-fondateur du Requiem Fear Fest et Rédacteur chez Horreur Québec

Night of the Living Dead capture ecran

30 octobre: Donnie Darko (2001) de Richard Kelly

«Plus de 15 ans plus tard, ce one-hit wonder de Richard Kelly demeure – et sera sans doute toujours – mon film préféré. Un jeune Jake Gyllenhaal (encore inconnu) y incarne Donnie, un adolescent cynique, convaincu que la fin du monde est proche, hallucinant un sinistre lapin géant et d’étranges vortex spatio-temporels… ou serait-ce de véritables visions?»

— Alyssia Duval, Geek en chef chez Bible urbaine, Co-programmatrice pour Drunken Cinema MTL

Donnie Darko capture ecran

31 octobre: Jigoku (1960) de Nobuo Nakagawa

«À une époque ou des films comme Psycho et Peeping Tom ont choqué le public occidental, Nakagawa offrait une oeuvre peuplée de personnages odieux, égoïstes et avares; une histoire dépourvue de rédemption, culminant dans une vision viscérale de l’enfer ou la violence est perverse et éternelle. La créativité sordide du réalisateur se démarque et fait de Jigoku un poème visuel dépravé qui se distingue de tous les autres films du genre. Il s’agit de la représentation de l’enfer la plus originale et angoissante que j’aie eu la chance de voir. Depuis mon premier visionnement, ce film ne cesse de me hanter.»

Tania Morissette, Rédactrice chez Horreur Québec et programmatrice au Festival international de films Fantasia

Jigoku capture ecran


Eh voila qui termine notre calendrier d’octobre! N’hésitez pas à nous partager votre propre liste ou votre must pour la fête des morts et surtout: Joyeuse Halloween!

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