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Crédit Netflix © 2022

[Critique] Stranger Things 4 – volume 1: un magnifique cauchemar nostalgique

Elle nous avait manqué, cette délicieuse intro avec ses notes au synthétiseur! La barre était haute pour ce quatrième volet de Stranger Things et les frères Duffer réussissent avec brio à redorer la série qui s’était un peu essoufflée lors des deux dernières saisons. Ce nouveau chapitre se divise en deux parties: les sept premiers épisodes seront disponibles chez Netflix ce vendredi 27 mai et les deux derniers — dont l’épisode ultime de près de 2h30 — feront leur entrée le 1er juillet prochain.

De nouveaux phénomènes étranges font leur apparition à Hawkins, plongeant le petit village en pleine terreur. La bande de jeunes se retrouvera encore une fois à enquêter sur les événements. Pendant ce temps, Eleven (Millie Bobby Brown, Godzilla vs. Kong) et Will (Noah Schnapp, Hubie Halloween) doivent apprendre à s’adapter à leur nouvelle vie en Californie. Joyce (Winona Ryder, Black Swan), quant à elle, fera tout en son possible pour retrouver Hopper (David Harbour, Black Widow).
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Cette quatrième saison nous transporte dans un véritable cauchemar à la A Nightmare on Elm Street, entre autres au niveau de la trame narrative, de la bande sonore et avec, en bonus, un caméo de Robert Englund. Les créateurs prennent le temps de bien installer leurs pions pour nous accrocher dès le début et nous replonger dans la nostalgie des années 80. L’horreur prend même le dessus sur la science-fiction par moments cette fois. Alors qu’on devait suivre plusieurs récits en parallèle dans les dernières saisons, les personnages sont maintenant regroupés, nous donnant ainsi moins l’impression d’être éparpillés dans tous les sens.

Parlant des différentes intrigues, l’enquête qui se déroule à Hawkins est définitivement la plus intéressante. Mention spéciale à Natalia Dyer (Velvet Buzzsaw) qui brille plus que jamais dans le rôle de Nancy. On accroche facilement aussi grâce à la chimie naturelle du groupe. Dustin (Gaten Matarazzo, la série Blacklist), Steve (Joe Keery, Free Guy) et Robin (Maya Hawke, Fear Street: Part 1) sont encore une fois excellents ensemble. L’histoire entourant Hopper pique toutefois moins notre intérêt. D’autant plus que c’est sans grande surprise que le personnage ne soit pas décédé durant la finale de la précédente saison.

Les épisodes, d’une longueur considérablement longue (environ 75 minutes chaque), se dévorent assez bien. Même si on ne voit pas le temps passer, la durée des chapitres nous enlève par contre le plaisir de binge watcher la série. Il aurait peut-être été mieux avisé de diviser les récits autrement afin d’avoir un ou deux épisodes de plus. L’attente en aura tout de même grandement valu la peine. Cette nouvelle saison est la meilleure depuis la première de 2016 et la finale donne déjà hâte au mois de juillet!

Note des lecteurs3 Notes
Points forts
L'intrigue qui se déroule à Hawkins
Le regroupement des personnages
La «vibe» à la A Nightmare on Elm Street
Points faibles
L'intrigue entourant Hopper
La durée des épisodes
4
Note Horreur Québec
Horreur Québec
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